Déploiement de la fibre optique : un chantier d’envergure mené par l’OPT
Aujourd’hui, coup de projecteur sur les collaborateurs de l’OPT qui permettent l’accès à la fibre optique, cette nouvelle révolution numérique au fenua. Derrière l’exploit technologique, des hommes sont chaque jour sur le terrain, afin d’offrir le meilleur service possible à la population.
Facteur crucial à la réussite du projet Multiplay, le déploiement de la fibre optique. Sur Tahiti dans un premier temps, plus tard aux Raromatai dans les îles reliées au câble Honotua, les équipes du CCL (Centre de Construction des Lignes) œuvrent chaque jour au maillage du réseau très haut débit.
Ces agents de l’OPT se rendent dans des quartiers où par exemple, avant d’installer le boîtier sur lequel seront raccordés les futurs usagers, en haut d’un poteau téléphonique, ils auront dû tirer de la fibre optique sur plusieurs dizaines de mètres, en la déroulant directement depuis le lourd rouleau où elle est stockée.
Un travail physique, qui se heurte à de multiples obstacles, notamment à cause des travaux de BTP à mener sur des structures closes parfois depuis plus de 20 ans.
La soudure de la fibre optique : l’étape intermédiaire
Une fois les câbles de fibre optique déployés, leur raccordement aux différents lieux d’habitation, ou de travail (dans le cas de professionnels), se localise au niveau de boîtiers en extérieur, dits points de branchement, et se matérialise sous la forme de soudures.
Il existe trois méthodes de connexion :
– la connectique (0,5 dB de perte) ;
– la soudure ou épissure par fusion (la perte fluctue de 0,02 à 0,07 dB) ;
– l’épissure mécanique (perte de l’ordre de 0,1 à 0,3 dB).
Ici il s’agit de soudures non pas avec des baguettes à souder, mais un appareil spécifique, une soudeuse optique.
La soudure des fibres optiques impose le recours à cette machine, dans un souci de précision de l’opération. Le risque étant une perte du signal, de part et d’autre des fibres soudées. En cas de succès de la soudure, le taux de perte du signal ne dépasse pas les 0,03 dB.
Le faisceau lumineux peut donc circuler dans des conditions convenables, tout le long du câble, du boîtier placé à l’extérieur, jusque chez l’usager.
L’installation chez l’usager : l’étape finale
Dernier segment du chantier FTTH, Fiber to the home, le raccordement du client à la fibre, qui arrive au point de branchement situé à l’extérieur de chez lui. Pour cette conclusion technique, qui n’intervient qu’après la signature d’un contrat par l’usager, le relais est transmis aux agents du CSC (Centre Support Client de l’OPT). Ils se rendent au lieu désigné par le client, son domicile ou son entreprise, puis évaluent les impératifs techniques. Selon qu’il s’agit, d’une maison, ou d’un immeuble, selon l’âge du bâtiment, le respect de certaines normes de sécurité, etc.
Dans l’exemple du client illustré, l’immeuble où se situe son entreprise étant récent (moins de 10 ans), le raccordement ne s’accompagne d’aucune difficulté. Les techniciens du CSC peuvent rapidement déterminer l’emplacement de son local, puis définir la fibre optique dédiée.
Ensuite, le raccordement à l’intérieur du local se complète par l’installation et les paramétrages du matériel, principalement le routeur optique.
Rien qui entrave la réussite du chantier. Le client dispose le jour-même d’un accès au très haut débit, grâce à la fibre optique, et à l’action des agents de l’OPT. Toujours au service de la population du fenua.