Heipua BRILLANT, responsable de la cellule annuaire au sein de la Direction des télécommunications
Qui de mieux qualifié qu’un collaborateur de l’OPT pour présenter un métier de l’OPT ? Découvrez la rubrique « Un collaborateur : un métier » mise en place afin de mettre en lumière ceux qui font fonctionner l’OPT au quotidien.
Vous allez ainsi faire connaissance avec la richesse des métiers existant au sein de l’entreprise publique, ainsi qu’avec ceux et celles qui les occupent.
Nous commençons avec Heipua BRILLANT, responsable de la cellule annuaire au sein de la Direction des télécommunications.
Heipua, en quoi consiste ton métier ?
« En tant que responsable de la cellule annuaire, je chapeaute une équipe de 4 personnes : deux assistantes, une personne en charge de la qualité réseaux, un infographiste. Je dois également m’occuper des commerciaux pendant la vente des espaces publicitaires, en interne et en externe. C’est une des particularités de la cellule annuaire, je m’occupe de recruter en externe des patentés, pour une période déterminée, chargés de la vente des espaces publicitaires.
Cette responsabilité est nouvelle à l’OPT. Depuis août 2008 nous avons récupéré la vente des espaces publicitaires de l’annuaire papier, qui était externalisée depuis de nombreuses années. C’est un métier passionnant, puisqu’il a fallu intégrer les publicités. »
La responsabilité de la réalisation de l’annuaire a pesé sur tes épaules ?
« J’adore ce nouveau métier où il fallait tout apprendre, tout remettre en place. Donc c’est un challenge que j’ai relevé. J’avais juste aussi l’obligation de sortir l’annuaire chaque début d’année, en janvier. Je pense que toute la Polynésie a été équipée, puisque la distribution s’est terminée en avril. »
Étant donné qu’il s’agit d’une nouveauté, comment s’est déroulée la recherche d’annonceurs ?
« Je dispose déjà d’un background de commercial, je sais ce que c’est d’appeler les clients. Ce qui était génial à l’époque, puisque ma responsable (Eugénia VAIRAAROA) m’a fait confiance du début à la fin. J’ai été secondé par mon équipe, mes assistantes, toutes les personnes qui étaient là et ne connaissaient pas ce métier, ainsi que l’infographiste Philippe COLOMBANI, que je tiens à remercier pour son professionnalisme, et surtout son implication. Vraiment. Il fallait tout découvrir, et il y avait beaucoup de bonne volonté autour de soi. Beaucoup. Au niveau de l’OPT ça fait du bien, et du bon à le savoir. »
Quelles sont les principales difficultés rencontrées dans l’exercice de ce métier ?
« De devoir encadrer une équipe en externe, par rapport aux patentés. Se faire reconnaître en tant que responsable, dire : « Je suis incontournable, vous n’avez pas à appeler au-dessus de moi, le responsable commercial, ou le directeur des télécoms quand quelque chose coince. » C’était là où il a fallu, disons, « brider » un peu les patentés. Mais cela s’est bien passé dans l’ensemble. »
Un mot de conclusion ?
« Il s’agit toujours d’une nouvelle aventure. Avec forcément certaines craintes, de ne pas pouvoir bien faire. À chaque sortie d’annuaire nous dressons un bilan des réclamations des annonceurs, avec Philippe. En 2016, nous avons eu 1 500 encarts publicitaires à gérer dans l’annuaire. Nous n’avons eu que quatre qui n’ont pas été au goût de l’annonceur, mais qui répondaient exactement au cahier des charges. »